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Assises nationales des agents du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle des 21 et 22 novembre 2012 : la revue de presse

Un reportage de PressTV... en anglais ! Lire ici

Acteurs publics : Des fonctionnaires du Travail hostiles à la décentralisation. Lire ici

L’Humanité : Non à la casse du ministère du Travail ! Lire ici

Agence France Presse (AFP) : Les agents du ministère du Travail réunis pour exprimer leurs doléances. Lire Ici

Marianne : Les fonctionnaires du ministère du Travail dénoncent l’inutilité de leurs chefs ! Lire ici

Agence Éducation Formation (AEF), Claire-Hélène Bouzgarrou : Quatre syndicats du ministère du Travail dénoncent la dégradation des conditions de travail des agents. Lire ci-dessous :

« Face aux politiques régressives à l’oeuvre, qui cassent les collectifs de travail, suppriment massivement les effectifs (catégorie C…), déclassent les agents (statut des contrôleurs du travail…), détruisent les missions ; face à la parodie de dialogue social sur laquelle le ministre [Michel] Sapin ne cesse de communiquer à travers notamment des séminaires interrégionaux des Direccte, nous refusons de nous résigner à l’austérité sociale que l’on cherche à nous imposer. . C’est ce qu’indique la déclaration finale rédigée par quatre organisations syndicales (CGT, FO, SNU-Tefe FSU, SUD Travail) des agents du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, à l’issue d’ « assises nationales » qu’elles ont organisées jeudi 22 novembre 2012 à la Bourse du Travail de Paris. Plus de 500 agents des services de l’État relatifs au travail, à l’emploi et à la formation professionnelle se sont réunis pendant deux jours pour échanger sur leurs conditions de travail et exprimer leurs revendications.

Les organisations syndicales dénoncent une « perte de sens et de confiance » dans leur hiérarchie ». « C’était fondamental de redonner la parole aux agents car ce sont eux qui sont sur le terrain et qui vivent la dénaturation de leur mission », estime Lise Rueflin (SNU-FSU). Les agents disent constater une « dégradation vertigineuse de leurs conditions de travail », souligne Sylvie Denoyer, secrétaire du syndicat CGT : « en dix ans on a perdu environ 8 % de nos effectifs, notamment des agents de catégorie C ». Le PLF 2013 prévoit un taux d’effort moyen de 1,6 % de stabilisation de l’emploi public, ce qui correspond à 141 postes en moins pour le ministère du Travail (AEF n°172359). « A peine arrivé, le gouvernement prépare de nouveaux démantèlements de nos services », affirme Pierre Joanny (SUD Travail). « Depuis dix ans, le ministère attaque et détruit. Michel Sapin dit : j’ai bien compris, on va dialoguer mais les réformes continuent », accuse Jérôme Oriol (SUD Travail).

INQUIÉTUDE FACE À L’ACTE III DE LA DÉCENTRALISATION

Les organisations syndicales se disent également inquiètes quant à la mise en oeuvre de l’acte III de la décentralisation car elles redoutent une inégalité de traitement sur le territoire et une mobilité imposée pour les agents. Elles critiquent « une logique comptable et budgétaire qui pousse à une consommation aveugle et sans contrôle des crédits favorisant le maintien des travailleurs dans la précarité ».

« Nous venons d’apprendre que Michel Sapin souhaite convoquer un comité technique ministériel le 14 décembre prochain. Ce sera pour nous l’occasion de faire part de nos revendications. En cela, les assises sont un appui formidable et nous donne un mandat très fort vis-à-vis du ministre », affirme Sylvie Denoyer. Elle signale également que le principe d’un appel à la grève a été acté pour le mois de janvier 2013.


Article publié le dimanche 25 novembre 2012